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Société d’histoire Souvenirs et mémoires de la Côte-des-Neiges

Dernière mise à jour : 11 janv.


La nouvelle Société d’histoire Souvenirs et mémoires de la Côte-des-Neiges (SMCDN) est fière de dévoiler son logo, riche en symboles. Il emprunte la forme de la Caserne no.27 érigée vers 1908 lors de la fusion du village du haut de la Côte-des-Neiges avec Montréal. Ce superbe bâtiment, situé au coin des rues Gatineau et Maréchal, prend place au cœur même du village. Il se démarque par sa tour à boyaux coiffée d’un toit en cuivre. Incontournable, il fait partie non seulement de l’histoire du quartier, mais aussi de sa vie sociale et culturelle.


Le sommet de la tour ressurgit de la montagne qui est représentée par 3 traits symbolisant les 3 sommets du Mont-Royal. Au centre, le trait bleu représente le ruisseau qui s’écoulait à partir de la montagne, le trait brun représente la terre fertile et le trait vert, la verdure des champs cultivés et des vergers. La forme de la fenêtre rappelle la tour de l’Université de Montréal près du sommet nord (Northmount). La forme et la couleur du toit de la caserne rappellent le toit de l’Oratoire située au sommet ouest (Westmount). Finalement, à l’intérieur de la fenêtre, on aperçoit la croix du Mont-Royal qui trône au sommet principal de la montagne.


Ce symbole de la caserne représente donc, dans ses détails graphiques, une des nombreuses institutions d’enseignements du quartier et la croix rappelle aussi ses institutions religieuses. Cette croix symbolise non seulement l’église et le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, mais aussi le passé religieux catholique de la paroisse. Jadis, l’enseignement à l’école Notre-Dame-des-Neiges était assuré par la Congrégation Sainte-Croix.

A la base du logo, le texte s’inscrit en plateaux tout comme les terres des cultivateurs le long de la pente de la montagne. Il y a 325 ans, l’ingénieur du roi, Gédéon de Catalogne, avait pensé distribuer les fiefs de cette Côte perpendiculairement à la pente pour faciliter la culture et l’accès à l’eau du ruisseau.


La couleur grise du bâtiment rappelle les pierres grises de Montréal qui couvrent encore aujourd’hui plusieurs bâtiments du quartier et de la ville. Les traits, qui semblent avoir été tracés à la main, rappellent le côté artisan des habitants, ceux-là même qui ont tanné le cuir, cultivé la terre, forgé le fer, taillé la pierre et bâti le village de leurs mains. La fragilité de ce trait qui semble parfois s’effacer rappelle aussi la fragilité de notre histoire qui risque de s’effacer dans l’oubli si on ne s’en préoccupe pas.


A l’aube du 325ième anniversaire de la Côte-des-Neiges, notre Société d’histoire vise justement à éviter cette perspective de l’oubli. Il faut éviter que notre passé s’efface. Il faut remplir notre mémoire du souvenir de nos ancêtres qui ont forgé la Côte-des-Neiges. Nous devons ressortir nos albums ancestraux, numériser et analyser leurs photos avant qu’on oublie ce qu’elles représentent. Notre quête d’information à travers le patrimoine, les photos, les notes, les artéfacts et les témoignages nous permet de mieux préserver notre héritage, de le raconter et d’en faire revivre l’histoire. C’est ainsi qu’on peut mieux comprendre les enjeux sociétaux actuels ainsi que ceux de notre avenir.

Toutes ces explications se résument dans l’image de notre logo, symbole d’un village solidement ancré sur la montagne et dans l’histoire depuis bientôt 325 ans, qui incarne désormais la mission de la Société d’histoire SMCDN.


Par Sylvain Rousseau, Société d’histoire Souvenirs et mémoire de la Côte-des-Neiges

Photos : Jonathan Buisson, Wikipedia, BAnQ, Google

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